Durant plusieurs décennies la gestion intégrée ne concernait que des cas isolés. On ne comprenait pas les différents impacts et pression d'une zone sur l'autre. Néanmoins, depuis une dizaine d'années, des chercheurs ont mis en évidence les relations et in

Durant plusieurs décennies la gestion intégrée ne concernait que des cas isolés. On ne comprenait pas les différents impacts et pression d'une zone sur l'autre. Néanmoins, depuis une dizaine d'années, des chercheurs ont mis en évidence les relations et interactions des différents secteurs côtiers d'où l'importance de les étudier en même temps. Le concept de la GIZC est né ainsi. C'est pour cela que notre étude à travers des différents paramètres (pollution et télédétection) nous a permis de comprendre les impacts des différentes zones sur la baie d'Alger. Notre patrimoine côtier est menacé. On observe en effet tout le long de littoral algérois une nette régression des plages au profit de la mer qui ne cesse d'avancer des espaces pris sur les rivages sableux. Il y a certes des causes naturelles à cette avancée de la mer, mais il y a aussi l'action de l'homme qui donne son caractère grave à ce phénomène. Les aménagements situés aux abords des plages (épis, brise-lames et ports) et la surexploitation souvent anarchique de la ressource de sable, utilisée pour la construction, ont rendu très vulnérable notre espace côtier. Par ailleurs, la pollution est l'autre grand danger qui pèse sur le milieu marin. Les polluants sont nombreux ; ils résultent des pratiques maritimes (déballastage en pleine mer), des rejets industriels (métaux: le plomb, le cuivre, le mercure), agricoles (nitrates, phosphates...), urbains et domestiques. Plus dangereux encore sont les molécules non biodégradables (huiles, insecticides...) et les germes pathogènes qui peuvent provoquer de graves maladies pour les baigneurs notamment. Pour mettre un terme à cette dégradation de la côte algéroise, un ensemble de mesures doit être pris dans ses objectifs est la protection de l'environnement en général et la protection de l'espace côtier en particulier. C'est la notion de la gestion intégrée de la zone côtière qui doivent être privilégiée. Pour cela nous avons effectué le plan suivant : Dans le premier chapitre, nous dressons un aperçu général sur la baie d'Alger (situation géographique, aspect hydro climatologique, la sédimentologie. Le deuxième chapitre présente les différentes méthodes utilisées pour l'étude sédimentologique, les métaux lourds, l'étude microbiologique et la corrélation paramètres physico-chimiques et données satellites, pour aboutir à des résultats et leurs discussions dans le troisième chapitre. Le chapitre IV est consacré à la gestion intégrée des zones côtières et à sa discussion.