Partant du postulat que le changement climatique et l’élévation conséquente du niveau de la mer Méditerranée sont maintenant les phénomènes les plus inquiétantes pour la communauté scientifique, de cet effet plusieurs études ont tenté de contribuer aux efforts menés pour l’évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation des zones côtières algériennes face à ces changements. Allant de 2001 jusqu’à 2021, le littoral de la Willaya de Mostaganem a connu une forte dégradation dont 66,72% de ces plages sont perdues par érosion avec un taux de recul moyen de l’ordre de -0.49 m/an, cela est expliquer par la conjugaison des facteurs naturels (climat des houles) et/ou anthropiques (développement de tourisme balnéaire, industrie, extension du tissu urbain…). 2812, 65 ha de la superficie totale présente un risque de submersion avec un niveau d'inondation minimum (3 m); et 3766,82 ha pour un niveau de submersion maximum (5 m).

L’élévation des niveaux marins, accélérée par le changement climatique fait l'objet d'une attention soutenue au niveau national et international. L’intérêt de cette étude portera sur l’impact d’une surélévation du niveau de la mer du au changement climatique, sur toute la baie d’Alger. On va intéresser, en premier lieux, aux dommages que peuvent subir les ouvrages maritimes étant des points fondamentaux et protecteurs de l’espace côtier. Ensuite, à l’effet du phénomène de submersion marine accrus par cette l’élévation de niveau des eaux méditerranéennes. Pour pourvoir, vers la fin, proposer des stratégies d’adaptation qui sauraient désormais et durant les siècles à venir indispensable pour minimiser au maximum d’éventuels risques.

Partant du postulat que le changement climatique et l’élévation conséquente du niveau de la mer Méditerranée sont maintenant les phénomènes les plus inquiétantes pour la communauté scientifique, de cet effet plusieurs études ont tenté de contribuer aux efforts menés pour l’évaluation de la vulnérabilité et de l’adaptation des zones côtières algériennes face à ces changements. Allant de 1972 jusqu’à 2020, le littoral de la baie de Zemmouri a connu une forte dégradation dont 50 % de ces plages sont perdues par érosion avec un taux de recul moyen de l’ordre de -1 m/an, cela est expliquer par la conjugaison des facteurs naturels (climat des houles) et/ou anthropiques (développement de tourisme balnéaire, industrie, extension du tissu urbain…). 1032.7 ha de la superficie totale présente un risque de submersion avec un niveau d'inondation minimum (2 m) ; et 2259.71 ha pour un niveau de submersion maximum (6 m). Les cartes de vulnérabilité élaborées révèlent une vulnérabilité à l’élévation du niveau de la mer modérée à élevée. Par conséquent, des mesures d’adaptation s’imposent dès à présent. Les options proposées combinent des techniques dures et douces, ainsi que des mesures d’accompagnement pour le moyen et long terme.