Permalien :
Lécrevisse et son élevage
- Date_TXT
- 1996
- Cote
- 639.3 ARI
- Auteur
- Arrignon, Jacques
- Type de document
- Livre
Description :
Le présent ouvrage comporte trois parties bien définies qui permettent de passer des connaissances théoriques à des applications efcaces. , ‘La première partie apporte une connaissance à la fois large et précise de l’écrevisse. Une morphologie très sérieuse conduit à une biologie aussi vaste que possible, y compris l’étude des populations, les nuisances et les connaissances récentes sur les maladies des écrevisses.
Une seconde partie, plus technique et plus pratique, concerne l’élevage des écrevisses. Elle tient compte des travaux récents sur la question et cela à l’échelle mondiale. Elle souligne, avec preuves à l’appui, la grande différence entre pisciculture et astaciculture. La distinction entre élevage extensif et élevage intensif est très heureuse, car elle permet de bien séparer ce qui est du ressort du repeuplement des « places vides » ou de la consommation alimentaire humaine.
La troisième partie est économique. Après un aperçu à l’échelle mondiale, l’auteur envisage le problème français sous ses divers aspects, tant pour la consommation que pour les loisirs auxquels on donne maintenant une grande importance bien justiée. Monsieur Arrignon achève cette partie par une étude de « Stratégie d’aménagement et de gestion des peuplements d’écrevisses ». Il aborde ainsi un problème actuel auquel nous ne sommes pas encore habitués, mais qui est appelé à un important retentissement à l’avenir : c’est celui d’une forme nettement technocratique d’action avec le concept de « rendement maximal supportable » (RMS). On comprend les craintes de l’auteur ; en effet, dans le domaine de la vie, les Sciences n’atteignent jamais tous les paramètres existants malgré les importantes connaissances acquises ou en cours d’acquisition. Le « bios » ne peut être géré uniquement par de purs techniciens en chambre, mais il a besoin aussi des professionnels ainsi que d’excellents biologistes qui demeurent souples et réalistes devant la .complexité du Vivant, c’est-à—dire dans le cas présent, en face des problèmes astacicoles., Sur un plan plus synthétique, je me permets trois remarques. Dans l’importante bibliographie (qui ne comporte que les travaux cités) la plupart des références concernent des publications ayant moins de quinze années d’ancienneté .Ceci suffit à prouver combien le présent ouvrage est actuellement au point.
A l’heure en parle volontiers de << pluridisciplinarité », mais il est rare qu’un ouvrage exprime en fait une réelle c’est—à—dire qu’il traite avec une qualité égale les aspects théoriques et ,les aspects appliqués ; c’est cependant ce qu’a réalisé Monsieur Arrignon. est encore un Concept récent appliquer au présent ouvrage: c’est celui de « prospective ». Monsieur Arrignon, deux dernières parties, ne se contente pas de décrire; mais et expose ses propres réflexions, fruit de son
expérience des perspectives qui sont en fait nettement prospectives.