Permalien :
Contribution à des ressources piscicoles du barrage de Ain Zada. (W. de Bordj Bou-Ariridj)
- Cote
- 639.316 55 OUK/M
- Type de document
- Thèse
Description :
L'Algérie se distingue parmi les pays méditerranéens par la faible consommation de produits aquatiques : 4,06 kg/hab.lan en I'an 2000 , tres en dessous de la consommation moyenne en méditerranée (12 kg/ hab./ an) et au Maghreb (7,5 kg/ hab./ an). Cependant, à I'horizon 2007, Ie ratio de consommation per capita sera de 6,2 kg/an .
Le développement de I'aquaculture en eau douce et saumatre, la réalisation de projet intégrés d'injection de nouvelles méthodes de pêche que sous-tend Ie plan de relance économique sont en train de porter leurs fruits; témoin Ie ratio de consommation qui a atteint 5.12kg/an .
Notre pays s'ouvre sur une côte de 1200 km et possède une richesse importante en eau tels que les lacs naturels et artificiels, barrages, retenues collinaires, éstuaires et nappes phréatiques. Parmi ces reserves d'eaux precitées, on y retrouve les barrages et les retenues collinaires qui représentent une superficie de I'ordre de 25 000 ha et une capacité de production de 4 000 millions m3. Leur répartition numérique par région donne 44% à I'ouest, 32% à l'est, 19% au centre et 5% au sud.
Le barrage de Ain Zada fait partie de ceux de l'est. En 1985, il a bénéficie des programmes de repeuplement des plans d'eaux. Ces actions ont porté sur I'ensemencement de carpe "royale" (Cyprinus carpio), de carpe argentée (Hypophtalmichtys molitrix), de carpe " grande bouche" (Aristichtys nobilis) et de carpe herbivore (Ctenopharyngodon idella). A ces trois espèces introduites, on y trouve aussi des espèces autochtones telles que Ie genre Barbus qui vit dans les eaux douces algériennes à I'état de populations naturelles. Deux d'entre elles se retrouvent uniquement au nord de l'Algérie : Barbus callensis et Barbus setivimensis.
C'est ce genre qui fait I'objet de notre étude: dans un premier temps, on tentera de faire Ie point sur les ressources piscicoles du barrage de Ain lada pour ensuite, faire une étude bio-écologique de I'espèce dite Barbus setivimensis caracterisant la région. Nous effectuerons particulierement une comparaison de la croissance de cette espèce dans ce milieu d'eau stagnante par rapport aux modèles de croissance établis pour cette même espèce mais dans les eaux courantes.
En Algérie, Ie poisson d'eau douce est pratiquement inconnu du consommateur, cependant, Ie barbeau du barrage de Ain Zada à I'instar de la carpe fait deja I'objet d'une commercialisation à I'est du pays ou il est vendu, au détail, aux alentours de 70 D.A. Ie kg.