Permalien :
Evaluation de la contamination par les hydrocarbures polyaromatiques dans l'eau et le sédiment superficiel dans le port d'Alger
- Date_TXT
- 2009-01-01
- Cote
- 546.721 65 MEC/M
- Type de document
- Thèse
Description :
Ce travail a essentiellement été consacré à l'étude des contaminants (hydrocarbures polyaromatiques) et de leur niveau de contamination dans le milieu marin, par démarcation des secteurs les plus exposés à cette pollution dans le port d'Alger.
Cependant, la diversité des composés d'hydrocarbures et des différents facteurs modifiants et altérants ces molécules, d'autant plus dans le milieu marin, font que les recherches dans cet axe emploient différents protocoles et techniques dans diverses modèles et à travers les saisons.
Par ailleurs, l'analyse de l'eau de mer et du sédiment superficiel du port d'Alger par la SpectroFluométrie à Ultraviolet donne un résultat instantané de la pollution par les hydrocarbures polyaromatiques.
k L'utilisation de cette technique d'analyse (SpectroFluométrie à Ultraviolet) nous a permis de cerner une pollution de l'eau de mer dans le port d'Alger avec une teneur maximale de 53 (jig/l),au niveau du môle d'El Hadjar (Terminal à conteneur) où s'effectuent les différents remorquages des huiles et des savons et divers rejets des eaux usées qui jouent un rôle capital dans l'apport en hydrocarbures polyaromatiques anthropiques et biogènes dans le port.
On a obtenu aussi des résultats des concentrations en hydrocarbures dans le sédiment superficiel plus élevées que celle dans l'eau de mer avec une valeur maximale de 10,711 (fig/g) et une teneur minimale de 2,990 (ftg/g), ce qu'expliqué une forte pollution du sédiment par rapport à l'eau de mer.
Ce résultat souligne la présence d'une pollution, si l'on se réfère aux normes de qualité environnementale dans l'eau, proposés par le Réseau National d'Observation (RNO, 2002 in Louchami, 2006) qui est de 1,2 (pg/1).
Les deux valeurs trouvées dans les stations S8 (5,3 MS/0 el SI (1,7 jig/1) sont plus importantes que celles observées au port de Bejaïa (4,280-0,858 jig/ï) et plus ou moins de celles du port de Skikda (19,965-0,876 ftg/1). Rappelant que le port d'Alger est classé 4ème en transport d'hydrocarbures après ces Arzew, Skikda et Bejaïa
L'extension des analyses à la spectrométrie de masse et l'utilisation de bioindicateurs contribueront à mieux cerner et à maîtriser les apports des hydrocarbures évacués dans le milieu marin.