Contribution au rationnement alimentaire du loup de mer Dicentrachus labrax (Linnaeus, 1758) Cas de l’élevage biologique de la station Provence Aquaculture (Marseille _ France)
L’aquaculture constitue le secteur de la production alimentaire à plus forte croissance au
monde. Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), elle
augmente à un taux d’environ 8 pour cent d’une année sur l’autre, soit presque le double de la
plupart des autres secteurs. Bien que l’aquaculture biologique soit relativement récente et ne
soit actuellement limitée qu’à un petit nombre de pays et d’espèces, elle gagne toutefois en
importance à mesure que les consommateurs sont toujours plus sensibilisés aux questions
environnementales et au respect des pratiques responsables par les systèmes de production.
De la même façon que les critères bio sont appliqués à l’élevage terrestre, un nombre
croissant de consommateurs, notamment en Europe du Nord, estime qu’il est important que
les principes de santé, d’écologie, d’équité et de précaution qui forment la base des valeurs
biologiques soient également appliqués à l’élevage de poissons et de crustacés.
Aujourd’hui, l’aquaculture biologique représente environ 1 pour cent de la production des
fermes aquacoles européennes.
Le présent travail a pour objectif de contribuer au rationnement des poissons d’élevage bio
chez le bar, espèce phare de l’aquaculture méditerranéenne au sein de l’entreprise pisciculture
biologique Provence Aquaculture. L’expérimentation était divisée en deux phases : La phase
1 correspond au suivi de performances de croissance, cette expérience nous a permis de
déterminer les meilleures rations pour les poissons selon leurs calibres et la phase 2,
correspondant à l’étude de l’intérêt de faire le gros loups en élevage biologique. Cette
expérience nous a permis de les coûts de production et de revient de la production des gros
calibres de bars en les comparants à la production des calibres en prenant compte des
différents indices zootechniques et commerciaux cette étude nous a permis de conclure qu’il
n’était pas rentable à l’entreprise de produire les gros loup, une perte de 0 ,19€ par
kilogramme produit. Ce travail a permis aux responsables d’ajuster les rations et les taux de
rationnement selon les calibres de poisson ainsi que d’arrêter la production des gros calibres
de bars.